sábado, 14 de noviembre de 2015

QUE C'EST TRISTE VENICE



  

Que c'est triste Venise
Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus

On cherche encore des mots
Mais l'ennui les emporte
On voudrais bien pleurer
Mais on ne le peut plus

Que c'est triste Venise
Lorsque les barcarolles
Ne viennent souligner
Que des silences creux

Et que le cœur se serre
En voyant les gondoles
Abriter le bonheur
Des couples amoureux

Que c'est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c'est triste Venise
Quand on ne s'aime plus

Les musées, les églises
Ouvrent en vain leurs portes
Inutile beauté
Devant nos yeux déçus

Que c'est triste Venise
Le soir sur la lagune
Quand on cherche une main
Que l'on ne vous tend pas

Et que l'on ironise
Devant le clair de lune
Pour tenter d'oublier
Ce qu'on ne se dit pas

Adieu tout les pigeons
Qui nous ont fait escorte
Adieu Pont des Soupirs
Adieu rêves perdus

C'est trop triste Venise
Au temps des amours mortes
C'est trop triste Venise
Quand on ne s'aime plus


POUR QUE TU NE MEURES PAS









Pour que tu ne meures pas
J'ai prié jour et nuit
Un Dieu que j'ignorais
Pour qu'il te garde en vie
Je priais à genoux
Pour qu'il te laisse à nous


Je faisais les prières
Que je me récitais
Lorsque j'étais enfant
Je disais Notre Père
Je vous salue Marie....


Et je cherchais en vain
Dans le ciel ici bas
Des instants de répit
Que je trouvais enfin
Dans le creux de tes bras


Pour que tu restes en vie
J'aurais prié Bouddha...


Pour que tu ne meures pas
Je plongeais mon regard
Au plus profond du tien
Pour soigner ton chagrin
J'aurais voulu qu'on m'aide
A trouver le remède


J'aurais changé l'histoire
Pour effacer les jours
Qui déposaient du noir
Autour de ton amour
Pour en briser le cours


J'aurais voulu pouvoir
Voler à ton secours...


Pour que tu ne meures pas
J'ai chanté certains soirs
Tous les chants de l'espoir
Que j'écrivais pour toi


Et je montais si haut
Vers l'infiniment beau
Pour pouvoir rapporter
Un peu d'éternité
A t'offrir en cadeau


Quand je t'ouvrais mon coeur
En caressant ta peau
Comme on touche un trésor
Tu te battais si bien
On se sentait si forts


J'aurais cherché plus loin
Pour que tu vives encore...


Je ne saurai jamais
Ce qui de tout cela
Nous a gardé ensemble
Du courage de vivre
Ou du bonheur qui tremble


Mais je bénis le ciel
De t'avoir épargnée
Lorsqu'à la nuit tombée
Je t'entends respirer


Et je connais le prix
De chaque instant de paix
Que nous offre aujourd'hui
Et l'amour qu'il fallait
Pour que tu restes ici...


Pour que tu ne meures pas,
J'aurais donné ma vie.